Chanson: Jardin d'hiver, Henri Salvador
Henri Salvador - Jardin d'Hiver
"L'automne est un andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver." George Sand
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"Gardez-vous un amour pour vos jours de vieillesse. Allumez, de bonne heure, un feu pour votre hiver." Victor Hugo
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Fée Argentée
Dans sa robe féerique d’Hiver
Se côtoient paysages et imaginaire
Où vagabondent les étern’Elles pensées
D’espaces, de joies, d’amour et liberté
Où le voyage sera fantastique
Si le Cœur, en baguette magique,
Donne Vie aux collines et à la neige
Aux poésies, chansons, danses et sortilèges
Dans la délicatesse et la douceur des tissus… cheminer
Voile de coton, lamé, batiste, soie… flâner
Laine, velours, flan’Elle… vagabonder
Se laisser emporter
Dans le tourbillon
Des jupons
Et rêver…
acrylique et ajoutis sur toile
Souffle d’Ailes
C’était au moment où finit le jour
Dans un soir
Noir de noir
Que l’Hiver prit l’apparence d’une Elle
Vêtue de longs voiles aussi fragiles que des Ailes
Elégante et aérienne dans ses atours…
Difficile de penser que sous ses charmes
Elle pouvait se révéler âpre, dure de ses armes !
Est-ce ce fin mélange qui s’en dégage
Qui fait l’aimer ou la craindre davantage ?
Toujours est-il que le contraste du noir corbeau et blanc pétillant
De la neige scintillante et de la Nuit intense
De la morsure du froid et d’un rayon de lune brillant
Invite à entrer dans ce Souffle d’Ailes, cette danse…
Et si, par cette nuit, vous la rencontrez…
Doriane Ryckman Neuville
tous droits réservés
acrylique et ajoutis sur toile, encadrement carton 65x80
Frénésie de Blancs
Quand la saison froide se fait séduisante
Et se pare de son manteau de frimas
Les vols éblouissants de papillons purs de transparence
Scintillent en éclats de paillettes blanches virevoltantes
Quand la morsure de l’Hiver se fait séduisante
Et estompe les bruits dans un silence froid
Les flocons déposés font surgir ces images irréelles
Mirages à perte de vue, illusions éternelles
Quand la rudesse du monde se fait séduisante
Et fascine par son âpreté et sa magnificence
La blancheur oscille entre bonheur et noirceur
Entre néant, mystère, détresse et chaleur
L’Hiver se peint tout en nuances
Blanc immaculé d’or, d’argent pailleté
Ombres immobiles ou mouvantes, grisantes
Traces sombres de noirs pointillés discrets
Le regard ne peut se résoudre à se détacher
De cette sublime saison, pesante et ensorcelante
Doriane Ryckman Neuville
Tous droits réservés
un rayon de soleil sur ma toile (acrylique et ajoutis 80x80)
Dans l’engourdissement inévitable de Madame Nature
Dans le ralentissement programmé de ses mouvements
Dans le silence ouaté de ses paysages
Dans le calme touchant le surnaturel
Dans la fragilité transparente du moindre flocon
Dans l’éphémère brillance de toute trace sur la neige
Dans le froid glacial du sifflement de la bise
Dans l’âme de l’arbre dénudé face à l’Hiver…
Je suis mon propre refuge
Doriane Ryckman Neuville
Tous droits réservés
peinture et ajoutis sur bois et cadre bois 57x57