S'embrasser sous le gui...
S’embrasser sous le gui !
S’embrasser sous le gui est une coutume ancienne de la Gaule celtique. Chez les Gaulois, on fêtait l’année nouvelle en novembre, le sixième jour de la lune, quand réapparaissait le gui du chêne, très rare et estimé.
Ce moment ne devait rien au hasard ; c’est la période la plus sombre de l’année, les jours plus courts, les arbres semblant morts. Seul le gui reste vert et en pleine forme sur un arbre d’apparence sec et mort, démontrant que la partie n’est jamais perdue.
Symbole de la régénération et de l’immortalité, les Gaulois considéraient le gui comme un cadeau des dieux et de la nature. Seuls les druides, armés d’une serpette d’or, avaient le droit de le cueillir. De plus, le gui était l’arbuste de la lune parce qu’il en présente une troublante ressemblance : c’est le seul végétal rond comme un astre, il pousse en plein ciel et seules ses baies translucides sont blanches, à part celles de la symphorine.
Les nombreux symboles de cette plante s’expliquent du fait qu’elle est unique. Ni arbre, ni arbuste, le gui échappe aux règles du monde végétal ; il possède son propre cycle des saisons.
Sans racines, il ne peut se développer qu’en parasitant une autre plante aux dépens de laquelle il vit. Mais il ne s’agit pas d’un parasite mais bien d’une hémiparasite car bien qu’il s’approvisionne en sels minéraux et eau chez les autres, il possède ses propres feuilles lui assurant la photosynthèse. Il affectionne le plus le pommier, le poirier, l’amandier, le hêtre, le noyer, l’orme, le tilleul, le pin, le peuplier, le saule et le chêne.
Mais le gui possède d’autres particularités. Il pousse à une allure d’escargot, alors que les arbres ordinaires mesurent 10 à 20 mètres de haut à 30 ans, le gui ne fait que 8 cm à 1 m de diamètre.
Alors que les feuilles d’arbres vivent environ 6 mois, celles du gui vivent trois fois plus longtemps (un an et demi), ne tombant qu’au mois d’août suivant leur naissance, moment où de nouvelles feuilles ont pris la relève depuis 4 mois. Voilà pourquoi l’arbrisseau, bien qu’à feuilles caduques, reste vert !
Outre son originalité, le gui est une plante médicinale aux multiples vertus.
Le gui n’est pas un arbuste comme les autres, et l’on comprend que toutes ces particularités aient fait de lui un symbole.
Plus question d’oublier d’accrocher une branche sous le lustre ou au-dessus du cadre de la porte afin que tous ceux qui passent dessous s’embrassent.
De plus, une branche jetée dans le feu pendant la nuit de Noël protègera la maison durant toute l’année !
Candice Cibrilo (L’Indicateur du vendredi 10 décembre 2004)
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BROUHAHA...Mots... Doriane Ryckman
BROUHAHA…
Voix douces et graves
Scènes de Vies échangées
Ravivent les liens
Ou finissent aux oubliettes…
Intonations fébriles
Joie des retrouvailles
Départ précipité
Tout se mêle…
Et se démêlera
A l’heure des au-revoir
Le BROUHAHA cessera…
Doriane Ryckman Neuville
Tous droits réservés
image DoNeuville
Merci pour toutes ces belles images du net!
Tons de Blancs... Frénésie de Blancs
TONS DE BLANCS
Comme une envie irrésistible et tenace de s’entourer de Blancs
De la fin de l’automne au début du printemps
Blanc brillant où se reflètent les lumières de la nuit
Blanc mat tapi à l’ombre d’un jour bien gris
Blanc pailleté d’un bal de flocons étoilés
Blanc nuancé de fards grisaille entrelacés
Chemise de soie échancrée… audacieux Blanc
Dessous satin délicatesse… transparent Blanc
Robe dent’Elles au vent… bucolique Blanc
Chandail à même la peau… moelleux Blanc
Et bien au-delà des jours d’Hiver
Ces tons de Blancs, blancheur des matières
Ce cocon, cette douceur
Antonyme de noirceur
Synonyme de bonheur
Effleure les pensées
En caresses d’aimer…
Doriane Ryckman Neuville
Tous droits réservés
Le sapin et la fluidité (Nature Thérapie)
Le sapin et la fluidité
1/Découvrir la qualité du sapin :
La qualité principale du sapin est la fluidité. Le sapin manifeste sa fluidité dans une verticalité sans faille (absolue).
Les deux aspects combinés confèrent au sapin des propriétés qui nous livrent un enseignement puissant du lâcher- prise.
2/Que peut vous apporter le sapin ?
On accuse nos conditions de vie et les autres d’être responsables de notre stress. Mais il vient aussi souvent des tensions intérieures que nous ne savons pas gérer car nous entrons en opposition, en conflit avec notre propre réalité. Le plus violent conflit n’est-il pas celui que nous avons avec nous-même ?
C’est la fluidité qui peut aider à dépasser ces limitations et ces tensions.
Le sapin montre comment se défaire du stress qui brouille tout et limite notre impression de bien-être. Il est une voie privilégiée vers le lâcher-prise.
C’est une conception erronée du lâcher-prise que de l’assimiler avec le fait d’abandonner, de laisser aller, de baisser les bras… Dans cette attitude, il manque la notion de responsabilité.
A quoi lâche-t-on prise ?
A quoi s’abandonne-t-on ?
La verticalité du sapin donne du sens au lâcher- prise, il aide à se mettre debout. Il ne nous invite pas à la démission ou à la fuite, à renoncer, à abdiquer, mais à s’abandonner à soi, à ce qu’il y a de plus grand en soi.
3/Qualités de l’arbre : lâcher- prise, relaxation, détente, fluidité
4/Bénéfices que l’on peut en attendre : amplitude, souplesse, relâchement, élévation, circulation, respiration
5/Etats que cela aidera à dépasser : tension, raideur, crispation, oppression
Tiré du livre
« Accueillir l’énergie des ARBRES GUERISSEURS »
Patrice BOUCHARDONi
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Pourquoi le sapin garde ses feuilles en hiver...
Pourquoi le sapin garde ses feuilles en hiver
Un jour de novembre, où il commençait à faire froid, un petit oiseau, qui avait une aile cassée, cherchait anxieusement un abri contre la bise, dans la forêt voisine.
Au bouleau qui balançait son tronc d’argent, il demanda : « Joli bouleau, voulez-vous me laisser vivre dans vos branches jusqu’au printemps ?
-Non, dit le bouleau, j’ai bien assez de branches à porter. Va-t-en ! »
Le petit oiseau s’en alla, voletant et sautillant, jusqu’au chêne touffu : « Grand chêne, voulez-vous me laisser vivre dans vos branches jusqu’au printemps ?
-Ah ! Mais non ! dit le chêne, tu mangerais mes glands et mes bourgeons. Va-t-en ! »
Le petit oiseau, voletant et sautillant, s’adressa au saule jaunissant, près de la rivière : « Aimable saule, voulez-vous me laisser vivre dans vos branches jusqu’au printemps ?
-Non vraiment, dit le saule, je ne loge jamais d’étrangers. Va-t-en ! »
Le pauvre petit oiseau, voletant et sautillant, errait dans la forêt.
« Où vas-tu donc ? lui demanda le vieux sapin.
-Je ne peux plus voler avec mon aile cassée, et personne ne veut m’abriter.
-Personne ? Viens chez moi. Tu t’installeras à l’abri du vent, du côté du soleil. Tu me tiendras compagnie et tu me chanteras tes chansons. »
Les autres arbres, étonnés, devisaient : « Je ne me charge pas d’un inconnu » sifflait le bouleau.
« Je ne veux pas perdre mes glands ni mes bourgeons » grondait le chêne.
« Je ne parle jamais à des inconnus » grognait le saule.
La nuit suivante, le grand vent du nord vint galoper dans la forêt. Son haleine glacée fit tomber toutes les feuilles, laissant les arbres nus. Mais il ne souffla pas sur les feuilles du sapin qui avait bien voulu abriter le petit oiseau.
Et le sapin garda ses feuilles tout l’hiver et les a toujours conservées depuis.
Fl. holbrook
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Le Sapin de Noël
« L’Arbre de Noël
Dans le calendrier des Celtes, la date du solstice d’hiver était liée à l’épicéa.
En 354, pour gommer en douceur les racines païennes du sapin, l’Eglise fixa la date de Noël au 25 décembre et, trois siècles plus tard, St Boniface déclara le sapin « arbre de l’Enfant Jésus ». On en planta donc pour célébrer la naissance de ce dernier.
Le premier arbre de Noël est alsacien : au XVIe siècle, les forestiers avaient le droit de couper un sapin pour la fin d’année. Cet arbre, toujours vert, était le pendant hivernal de l’arbre de mai des beaux jours. Les autres se contentaient de branchages pour décorer la maison. Le sapin de Noël a séduit peu à peu les nobles, puis les protestants qui le préféraient à la crèche en tant que référence à l’Arbre de Vie. C’est l’immigration alsacienne et lorraine, suivant la guerre de 1870, qui a finalement enraciné le beau sapin dans les cœurs des catholiques et des agnostiques.
A la suite des pommes « christkindel », hosties, fleurs en papier, douceurs, jouets et bougies sont venus se nicher au cœur des douces aiguilles parfumées. Les boules en verre, quant à elles, seraient nées du souffle des verriers de Lorraine et de Bohême, pour pallier à la pénurie de pommes…
L’Arbre de Vie resurgissait du grand inconscient collectif, paré de symboles d’abondance !
Le sapin de Noël est une merveille, cela dit, est-ce vraiment nécessaire et logique, aujourd’hui, de couper autant de jeunes arbres pour célébrer la Vie ? (Sans parler des dindes, oies et autres invités à la fête…). Pourquoi ne pas fabriquer un gros bouquet de branchages morts dont la Nature ne veut plus, les parcs et bois en regorgent. Une fois peints à la gouache blanche et ornés de décorations naturelles faites maison : la magie opère ! Et quelle satisfaction de l’avoir fait soi-même !! »
(Il était une fois les arbres, Séverine Aubry)
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